Maître RICHARD-DELAURIER met notamment en œuvre les actions suivantes :
REDACTIONS D’ACTES :
- Rédaction de baux commerciaux ;
- Rédaction d’actes de cautionnement ;
- Rédaction de conventions de sous-location ;
- Rédaction de conventions de location gérance ;
- Rédaction d’acte de cession de droit au bail ;
- Rédaction d’acte de cession de fonds de commerce ;
GESTION DES CONTENTIEUX :
- Gestion des contentieux d’impayés de loyers ;
- Gestion des contentieux d’expulsion pour tout manquement du locataire à ses obligations
contractuelles ;
- Gestion des contentieux de restitution de caution ;
- Gestion des contentieux de réparations locatives et travaux ;
- Gestion des contentieux en fixation du montant du loyer du bail révisé ou renouvelé.
NEGOCIATION :
- Négociations liées à la fixation du montant du loyer du bail révisé ou renouvelé.
Initialement limité au seul défaut de paiement du loyer, la domaine d’application de l’article L.145-41 du Code de commerce prévoyant la
résiliation de plein droit du bail peut désormais être étendu à l’ensemble des obligations prévues au contrat.
Ainsi, de manière concrète, le bailleur peut donc solliciter la résiliation de plein droit du bail dès lors qu’il démontre simultanément que :
- Le locataire a manqué à l’une de ses obligations prévues au contrat ;
- L’obligation considérée se trouve expressément visée par les termes spécifiques de la clause résolutoire du bail.
Afin de permettre l’expulsion du locataire, la délivrance d’une assignation en acquisition de clause résolutoire doit intervenir lorsque les deux conditions
suivantes se trouvent réunies :
- Un commandement visant la clause résolutoire du bail a été signifié par voie d’huissier au locataire ;
- Le délai d’un mois imparti au locataire pour se conformer à son obligation contractuelle est expiré.
Ü
Exemples d’actions pouvant être mises en oeuvre:
- Rédaction d’une mise en demeure à
l’attention du locataire ;
- Préparation du commandement visant la
clause résolutoire et suivi de sa délivrance
- Rédaction d’une assignation aux fins
d’expulsion visant la clause résolutoire du bail ;
- Audience de plaidoiries devant le
Président du Tribunal de Grande Instance compétent.
Par application des dispositions de l’article L.145-14 du Code de Commerce, le locataire bénéficie d’un droit au renouvellement de son
bail.
Ce droit est d’ordre public et selon les termes de l’article L.145-15 du Code Commerce toute clause qui viendrait y faire obstacle serait
réputée non écrite.
En pratique, le bailleur ne peut refuser le renouvellement du bail d’un locataire qu’à la condition soit de :
- Justifier d’un motif légitime de non-renouvellement ;
- Payer une indemnité d’éviction au locataire.
Ü Exemples d’actions pouvant être mises en oeuvre :
- Rédaction du congé avec ou sans offre
d’indemnité d’éviction et suivi des formalités de signification par voie d’huissier ;
- Rédaction des demandes de renouvellement
à l’initiative du locataire ;
- Négociation des clauses du bail
renouvelé ;
- Calcul du montant de l’indemnité
d’éviction ;
- Rédaction d’une assignation aux fins de
fixation du montant de l’indemnité d’éviction ;
- Mise en œuvre et suivi du contentieux
relatif à la libération des lieux loués après paiement de l’indemnité d’éviction.
I/ DESPECIALISATION PARTIELLE
La despécialisation partielle correspond à l’adjonction d’activités connexes ou
complémentaires à l’activité principale.
II/ DESPECIALISATION PLENIERE
La despécialisation plénière consiste en l’exercice au sein des lieux loués d’une activité
totalement différente de celle initialement convenue.
Selon les dispositions de l’article L.145-48 du Code de Commerce, la
despécialisation plénière ne peut intervenir qu’a la double condition que :
- La nouvelle activité soit rendue nécessaire par la conjoncture économique et l’organisation
rationnelle de la distribution ;
- La nouvelle activité soit compatible ave la destination, les caractères et la situation de
l’immeuble ou de l’ensemble immobilier où est situé le local commercial.
Ü Exemples d’actions pouvant être mises en œuvre
:
§ Rédaction d’une lettre de
despécialisation ;
§ Rédaction d’une assignation aux fins d’autorisation ou
de refus de despécialisation
En vertu des articles L. 145-38 et L. 145-39 du Code de Commerce, deux types de révisions légales sont instituées :
- La révision triennale ;
- La révision résultant d’une clause d’échelle mobile.
A moins que ne soit rapportée la preuve d'une modification matérielle des facteurs locaux de commercialité ayant entraîné par elle-même une
variation de plus de 10 % de la valeur locative, la majoration ou la diminution de loyer consécutive à une révision triennale ne peut excéder la variation de l'indice trimestriel des loyers
commerciaux (ILC) ou de l'indice trimestriel des loyers des activités tertiaires (ILAT).
Ü Exemples d’actions :
- Calcul du loyer
révisé ;
- Démarches auprès de la Commission
départementale de conciliation ;
- Présentation des intérêts du Client
devant la Commission départementale de conciliation ;
- Rédaction d’un mémoire
préalable ;
- Rédaction d’une assignation aux fins de
fixation du loyer du bail révisé ;
- Rédaction de tout avenant au contrat de
bail initial.
Le bail dérogatoire (ou bail de courte durée) est une convention par laquelle les
parties choisissent de déroger aux dispositions du statut des baux commerciaux alors même que les conditions d’application dudit statut se trouvent remplies.
L’article L. 145-5 du Code de Commerce, tel que modifié par la loi du 18 juin 2014, permet désormais de conclure un bail dérogatoire pour une durée maximale de 3 ans (au lieu de 2 ans sous l’empire
de la loi ancienne).
La sous-location est le contrat par lequel un locataire met à la disposition d’un tiers tout
ou partie des locaux loués moyennant le paiement d’un prix ou la fourniture d’une contrepartie.
En droit commercial, l'article L. 145-31, alinéa 1 du Code de Commerce
pose le principe de l’interdiction de la sous-location, sauf stipulation contraire du bail ou accord du bailleur.
Ainsi en l’état de la législation, pour être régulière, la sous-location commerciale
doit :
- Avoir expressément été autorisée par le bailleur ;
- Avoir fait l’objet d’une convention à laquelle le bailleur est appelé à
concourir.