Maître RICHARD-DELAURIER met notamment en œuvre les actions suivantes :
REDACTIONS D’ACTES :
GESTION DES CONTENTIEUX :
NEGOCIATION :
Initialement limité au seul défaut de paiement du loyer, la domaine d’application de l’article L.145-41 du Code de commerce prévoyant la résiliation de plein droit du bail peut désormais être étendu à l’ensemble des obligations prévues au contrat.
Ainsi, de manière concrète, le bailleur peut donc solliciter la résiliation de plein droit du bail dès lors qu’il démontre simultanément que :
Afin de permettre l’expulsion du locataire, la délivrance d’une assignation en acquisition de clause résolutoire doit intervenir lorsque les deux conditions suivantes se trouvent réunies :
Exemples d’actions pouvant être mises en oeuvre:
Par application des dispositions de l’article L.145-14 du Code de Commerce, le locataire bénéficie d’un droit au renouvellement de son bail.
Ce droit est d’ordre public et selon les termes de l’article L.145-15 du Code Commerce toute clause qui viendrait y faire obstacle serait réputée non écrite.
En pratique, le bailleur ne peut refuser le renouvellement du bail d’un locataire qu’à la condition soit de :
Exemples d’actions pouvant être mises en oeuvre :
I/ DESPECIALISATION PARTIELLE
La despécialisation partielle correspond à l’adjonction d’activités connexes ou complémentaires à l’activité principale.
II/ DESPECIALISATION PLENIERE
La despécialisation plénière consiste en l’exercice au sein des lieux loués d’une activité totalement différente de celle initialement convenue.
Selon les dispositions de l’article L.145-48 du Code de Commerce, la despécialisation plénière ne peut intervenir qu’a la double condition que :
Exemples d’actions pouvant être mises en œuvre :
En vertu des articles L. 145-38 et L. 145-39 du Code de Commerce, deux types de révisions légales sont instituées :
A moins que ne soit rapportée la preuve d'une modification matérielle des facteurs locaux de commercialité ayant entraîné par elle-même une variation de plus de 10 % de la valeur locative, la majoration ou la diminution de loyer consécutive à une révision triennale ne peut excéder la variation de l'indice trimestriel des loyers commerciaux (ILC) ou de l'indice trimestriel des loyers des activités tertiaires (ILAT).
Exemples d’actions pouvant être mises en oeuvre :
Le bail dérogatoire (ou bail de courte durée) est une convention par laquelle les parties choisissent de déroger aux dispositions du statut des baux commerciaux alors même que les conditions d’application dudit statut se trouvent remplies.
L’article L. 145-5 du Code de Commerce, tel que modifié par la loi du 18 juin 2014, permet désormais de conclure un bail dérogatoire pour une durée maximale de 3 ans (au lieu de 2 ans sous l’empire de la loi ancienne).
La sous-location est le contrat par lequel un locataire met à la disposition d’un tiers tout ou partie des locaux loués moyennant le paiement d’un prix ou la fourniture d’une contrepartie.
En droit commercial, l'article L. 145-31, alinéa 1 du Code de Commerce pose le principe de l’interdiction de la sous-location, sauf stipulation contraire du bail ou accord du bailleur.
Ainsi en l’état de la législation, pour être régulière, la sous-location commerciale doit :